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Notre confession de foi

Notre confession de foi est la confession de foi baptiste de Londres de 1689 qui fut rédigée au XVIIe siècle par plus de 100 pasteurs de différentes confessions protestantes. Parmi eux se trouvaient certains des plus grands théologiens de ce siècle.

Ci-dessous est présenté un résumé plus bref de nos croyances, que l’on trouvera détaillées dans la Confession Baptiste de Londres de 1689 :

  • Les Saintes Écritures, composées des soixante-six livres de l’Ancien et du Nouveau Testament, nous ont été données par l’inspiration de Dieu et constituent notre unique règle de foi et norme de conduite.
  • Dans leur rédaction d’origine, et dans leur intégralité, les Écritures sont inerrantes (libres de toute erreur en tout domaine) et infaillibles (un guide exact, qui donc n’égare ni ne le peut). L’inspiration divine de la Bible est verbale (elle s’étend jusqu’aux mots utilisés, et non pas seulement aux idées présentées).
  • Dieu a veillé sur sa Parole par une providence et un soin particuliers, nous en préservant ainsi des copies fiables et fidèles qui font autorité et permettant ainsi des traductions modernes qui sont fidèles aux textes originels.
  • Nous croyons donc à l’autorité des Écritures et en leur entière suffisance car, non seulement elles contiennent la Parole de Dieu, mais elles sont elles-mêmes cette Parole. Le Nouveau Testament est digne de confiance dans le témoignage qu’il rend au caractère de l’Ancien Testament et à ses auteurs. Enfin, l’instruction du Saint-Esprit est indispensable, dans l’Église, pour comprendre spirituellement l’enseignement des Écritures Saintes selon la Vérité.
  • Nous ne connaissons plus aujourd’hui de révélation nouvelle car les instruments de la révélation divine, apôtres et prophètes, ainsi que les dons qui en établissent l’authenticité, ont depuis longtemps cessé de se manifester. Le canon des Écritures Saintes est ainsi complet.
  • Il n’y a qu’un seul Dieu, qui a créé, maintient, gouverne toutes choses et règne souverainement sur elles. Il possède en lui-même et de lui-même toutes perfections.
  • Il est infini dans la totalité de son essence et de ses attributs. Tout être lui doit adoration, service et obéissance en tout ce qu’il lui plaît d’exiger. C’est ce Dieu qui sauve et juge souverainement.
  • Nous croyons à la nature trinitaire de l’Être divin, telle que les Écritures nous la révèlent – un seul Dieu subsistant depuis toujours en trois personnes distinctes, le Père étant Dieu, le Fils étant Dieu, le Saint-Esprit étant Dieu, tous trois éternels et égaux en puissance et en gloire, cependant un seul Dieu tout-puissant.
  • Nous croyons à l’essence divine, éternelle et absolue du Seigneur Jésus-Christ, le Fils unique du Père, éternellement engendré du Père et non créé. Lorsque les temps ont été accomplis, Dieu, selon son dessein éternel, l’a envoyé dans le monde pour nous les hommes et pour notre salut. Il a pris sur lui-même la nature humaine, entière mais sans péché, ayant été conçu du Saint-Esprit dans le sein de la vierge Marie qui l’a enfanté.
  • Nous croyons à l’autorité de son enseignement et à l’infaillibilité de toutes ses affirmations. Sa vie d’humiliation volontaire d’Homme de douleurs culmina en sa mort substitutive et expiatoire, par laquelle il versa son sang précieux comme sacrifice pour le péché, rachetant ainsi tous ceux qui lui avaient été donnés par son Père avant la création du monde.
  • Nous croyons à sa résurrection corporelle le troisième jour, à son ascension corporelle au ciel, comme seul et éternel Médiateur entre Dieu et l’homme, et à son intercession pour son peuple en tant que Souverain Sacrificateur, siégeant â la droite du Père. Nous croyons à son retour personnel en puissance et en gloire.
  • Nous croyons à la personnalité et à la divinité du Saint-Esprit, qui inspira des hommes saints à écrire la Bible. C’est par sa seule action que l’âme vient à naître de nouveau en vue d’une repentance et d’une foi salvatrices engendrées au moyen de la Parole de Dieu. Par lui, les saints sont sanctifiés au moyen de la Vérité. Son action est indispensable, tant dans l’exercice des ministères que dans le culte, ainsi que dans la vie quotidienne de tout chrétien.
  • Par sa seule Parole toute-puissante, Dieu a fait toutes choses à partir de rien. Il a créé Adam et Ève à son image en parfaite justice. Le récit de la création en Genèse 1 et 2 est historique et non pas mythique. Les 6 jours de la création sont des jours de durée ordinaire. Cette création de l’homme à l’image de Dieu rend la personne humaine sacrée et ses facultés permanentes. La création matérielle est maintenue bonne et ferme, quoique soumise à la vanité à cause de la corruption introduite par la chute, en l’attente du jour où elle sera libérée de la servitude de cette corruption pour avoir part à la liberté glorieuse des enfants de Dieu.
  • A l’origine, l’homme sortit saint et parfait de la main de Dieu. Mais, par désobéissance, le premier couple perdit sa justice d’origine, devenant pécheur dans sa nature. La culpabilité du péché d’Adam fut imputée à toute sa race, dont il était le représentant.
  • Ainsi, tout homme naît pécheur par nature. Toutes ses facultés sont atteintes par le péché et participent à cette corruption. De cette nature de péché proviennent toutes les transgressions.
  • Dans son état naturel, l’homme est sans cesse enclin à tout mal, opposé à Dieu et à tout bien spirituel. Bien qu’ayant la responsabilité devant Dieu de faire le bien, il est incapable en lui-même de vouloir et faire le moindre bien conduisant au salut. En raison de l’hostilité invétérée de son cœur corrompu, il ne peut se repentir et croire en Jésus-Christ, mais il a besoin pour cela de la régénération que Dieu accorde dans sa grâce souveraine.
  • Cette dépravation totale de la nature humaine n’exclut pas la réalité de la vertu que Dieu conserve en l’homme par l’action de sa grâce commune. L’homme n’est pas toujours aussi mauvais qu’il peut l’être, mais toutes ses facultés et actions, sans exception, sont entachées par la corruption du péché et l’esprit de rébellion. Aucune ne peut donc être appelée bonne envers Dieu et à ses yeux.
  • Les dix commandements sont l’expression particulière et le résumé de la loi morale de Dieu. Ils nous apprennent à aimer Dieu suprêmement et notre prochain comme nous-mêmes. Cette loi morale, élucidée par les tous les autres préceptes des Écritures et dont le sens profond est expliqué par le Seigneur Jésus lui-même (Matthieu 5 à 7), est l’expression de la volonté de Dieu et la norme absolue pour le bien et le mal. Elle oblige pour toujours à l’obéissance tous les hommes, justifiés ou non ; l’Évangile et le salut en Christ par la grâce ne l’abolissent jamais.
  • Le croyant, par la création de sa nouvelle nature en Christ-Jésus, prend naturellement plaisir à la loi de Dieu, non pour mériter sa faveur, mais afin de glorifier et de plaire à Dieu son Sauveur.
  • La loi cérémonielle qui définissait le culte de Dieu en Israël au temps de l’ancienne alliance, est abrogée depuis la venue de Christ, dont elle préfigurait et préparait la personne et l’œuvre. Les lois judiciaires qui régissaient la vie civique de la nation d’Israël s’appliquaient à elle aussi longtemps qu’elle restait le peuple de Dieu en tant que nation, mais ces lois n’obligent personne maintenant en vertu de cette institution, leur équité générale seulement étant d’un usage moral.
  • La justification du pécheur est un acte de Dieu par lequel il lui remet ses péchés et le déclare juste par sa pure grâce, au moyen de la foi seule et en vertu, non de ses propres œuvres, mais de la justice et des souffrances propitiatoires de Christ son substitut.
  • C’est alors que Dieu considère le croyant comme étant juste devant lui et l’accueille comme tel, non à cause d’une justice infusée en lui, ni à cause de son acte de foi, mais grâce à la justice de Christ seul, imputée à son compte par la grâce au moyen de sa foi en Christ. Toute sa justice devant Dieu est en Christ à qui il est uni par la foi.
  • Tout vrai croyant fait preuve de sa conversion à Dieu par une vie et un comportement transformés. Cette sanctification résulte de la vertu de la mort et de la puissance de la résurrection de Christ. Elle s’opère progressivement dans la vie et dans le cœur du croyant par la Parole de Dieu et le Saint-Esprit qui habite en lui et qui lui inspire des efforts personnels et constants vers une vie sainte. Elle s’opère dans la totalité de l’être et en tous les aspects de sa vie, mais elle reste imparfaite en cette vie terrestre et implique un conflit continuel entre la chair et l’Esprit. Elle se manifeste dans une vie consacrée à Dieu et à sa volonté, et vécue dans son adoration et son service parmi les hommes.
  • Ceux que Dieu a acceptés en son Bien-Aimé et sanctifiés par son Esprit ne peuvent déchoir, ni entièrement ni définitivement, de l’état de grâce. Au contraire, ils persévéreront certainement jusqu’à la fin grâce à sa puissance envers eux, et ils seront éternellement sauvés.
  • Christ a institué de saintes ordonnances, au moyen desquelles, par des signes sensibles, lui et les bienfaits de la nouvelle alliance sont représentés aux croyants, qui en retour s’engagent à suivre le Seigneur. Le baptême et la cène (ou repas du Seigneur) sont les deux seules ordonnances prescrites par notre Seigneur dans la nouvelle alliance. Elles n’ont aucune puissance ou vertu salvatrices, mais le Seigneur les a instituées pour le bien spirituel de ceux qui ont déjà été sauvés par sa grâce, à travers la foi en Christ.
  • Il consiste en l’immersion entière, au nom de la Sainte Trinité, de ceux qui se sont repentis de leurs péchés et ont cru dans le Seigneur Jésus-Christ.
  • Ce baptême est signe de la nouvelle alliance dans laquelle Dieu introduit le croyant et symbolise l’union du croyant à Christ dans Sa mort, son ensevelissement et sa résurrection. Cette ordonnance témoigne aussi de la purification des péchés et de la vie nouvelle qui résultent de cette union à Christ par la foi.
  • Elle n’est en aucune manière un sacrifice pour le péché et n’implique pas de transformation de la substance des éléments, à savoir le pain et le vin. Par elle Dieu conduit son peuple à commémorer la grande œuvre de salut que Jésus-Christ a accomplie par l’unique offrande qu’il a faite de lui-même sur la croix. Par elle Dieu conduit son peuple à contempler l’amour du Sauveur, son œuvre, et tous les bienfaits spirituels qui en découlent. À travers ce moyen de la grâce, la foi et l’assurance des croyants sont exercées, développées et fortifiées alors qu’ils communient avec leur Sauveur vivant à sa table. Dans la cène les croyants célèbrent son alliance de grâce dans laquelle ils se tiennent, engagent leur loyauté envers le Seigneur, et renouvellent leur espérance du retour de Christ pour leur salut final. Dans cette ordonnance, ils communient aussi les uns avec les autres.
  • Le Seigneur Jésus-Christ est le chef et la tête de l’Église, qui est composée de la totalité des élus de Dieu de tous les siècles. Nous croyons à l’unité spirituelle de tous ceux qui croient véritablement dans le Seigneur Jésus-Christ. Ils ont aussi le devoir de maintenir en eux-mêmes et dans l’Église un niveau de doctrine et de vie conforme à l’enseignement de la sainte Parole de Dieu. Selon le commandement du Seigneur, les croyants doivent se rassembler en églises locales. A chacune de ces églises locales particulières, il a donné l’autorité et la responsabilité pour l’administration de l’ordre, la discipline et le culte selon sa Parole. Les responsables de l’église sont des hommes, selon l’ordre divin : les anciens d’une part, et les diacres de l’autre.
  • Par un commandement positif, moral et perpétuel de sa Parole, Dieu a désigné un jour sur sept comme sabbat à lui consacrer. Il l’a institué pour sa gloire et pour le bien des hommes. Depuis la résurrection de Christ jusqu’à la fin du monde, ce jour est le premier de la semaine, à savoir le dimanche, appelé jour du Seigneur dans le Nouveau Testament. Les croyants doivent le garder saint. Le bien offert par l’institution divine de ce jour leur est communiqué quand ils s’y reposent de leurs préoccupations habituelles et se donnent à l’adoration et au service de Dieu. La négligence de ces devoirs pour les poursuites de ce monde ou le gain est un péché.
  • L’institution du gouvernement civil existe par ordonnance de Dieu. Tout croyant a le devoir de prier pour ceux qui le gouvernent, ainsi que de leur obéir en toutes choses conséquentes aux enseignements des Écritures.
  • Après la mort, le corps de l’homme retourne à la poussière et subit la corruption. L’âme, qui ne dort ni ne meurt, en vertu d’une existence immortelle, retourne immédiatement à Dieu qui l’a donnée. L’âme des justes est reçue dans le repos auprès de Dieu, et celle des méchants va dans le séjour des morts où elle demeure dans l’attente de la condamnation finale.
  • Nous croyons au retour visible, personnel et corporel du Seigneur Jésus-Christ pour juger le monde, en toute justice, au jour fixé par Dieu. En ce jour-là, le corps de tous les morts, justes et injustes, ressuscitera, et tous seront rétribués selon ce qu’ils auront fait dans leur corps, soit en bien, soit en mal. Les méchants seront jetés, corps et âme, en d’éternels tourments et punis par l’éternelle destruction loin de la présence du Seigneur et de la gloire de sa puissance. Les justes, avec leur corps glorifié, vivront et régneront avec Christ pour l’éternité.

Notre confession de foi dans son integralité

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